MINVIE

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N'épargne pas la correction à l'enfant (1)


Catherine Ngefan                                Août 2005


N’épargne pas la correction à l’enfant.  Proverbes 23 : 13-14

« N’épargne pas la correction à l’enfant ; si tu le frappes de la verge, il ne mourra point. En le frappant de la verge, tu délivreras son âme du séjour de la mort ; »

Ce texte est bien connu des parents, en rapport avec la correction qu’ils doivent donner à leurs enfants. Si nous  considérons la famille de Dieu dont nous sommes membres, nous nous retrouvons, tous, tels que nous sommes, au–delà de tous les titres ecclésiastiques que nous pouvons porter, à la place d'enfants de Dieu. A ce titre, nous devons nous soumettre à la correction de la part de notre Père. Si la verge est réservée aux petits enfants, c’est la confrontation  qui sied aux adultes ; ils doivent être mis face à leur forfait.

Vers la fin de sa vie, le roi Saül ne recevant plus de réponse de Dieu va consulter une magicienne à En-Dor, et lui demande d’invoquer Samuel  (I Samuel 28 : 4-19), ce qui est une marque de sa déchéance devant Dieu ; Samuel va effectivement monter de la terre ; mais sa première parole sera une confrontation ; il voulait faire remarquer son erreur  à Saül : « Pourquoi m’as-tu troublé en me faisant monter ? » (Verset 15) il va ensuite lui révéler le terrible projet de Dieu : L’Eternel allait livrer Israël entre les mains des Philistins, et Saül et ses fils allaient mourir le lendemain. Samuel souligne qu’il avait annoncé des choses à Saül ; certainement, il ne les a pas observées. Il nous fait aussi savoir que lorsque Dieu se retire de quelqu’un, il devient son ennemi (verset 16 -17). Enfant de Dieu, écoute et considère celui qui t’avertit de la part du Seigneur, car il veut délivrer ton âme du séjour de la mort.
L’amour, ce n’est pas de la faiblesse ; lorsqu’on reprend quelqu’un, c’est lui montrer qu’on l’aime ; par contre,  ne rien dire face à une situation où l’autre est en danger, c’est être son complice, et c’est refuser de le secourir.
Lorsque sur l’ordre de Jésus, Pierre marche sur les eaux, il a peur face à la violence du vent et commence à enfoncer ; il appelle Jésus à son secours ; Jésus le saisit aussitôt, et lui dit, (presque simultanément) « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » (Matthieu 14 : 24-33).

 Le Seigneur à l’occasion d’une tempête en mer, dit à ses disciples, après avoir menacé le vent et les flots ; « où est votre foi ? » (Luc 8 : 22-25). Ces questions du maître sont tout un programme ; et si la réponse ne nous a pas été donnée, c’est que ces hommes ont choisi de se soumettre à la correction. Accepte de répondre à la  question que te pose le Saint-Esprit en ce moment ; c’est le chemin de la délivrance.                               
Il est déplorable que parfois personne ne veuille confronter certains  enfants  de Dieu, sous prétexte qu’ils ne sont pas concernés ; c’est oublier que le péché d’Acan seul avait valu la défaite d’Israël. Quelques fois, on prétend que ces personnes précises sont des enseignants de la parole ; c’est oublier que Saül avait fait tuer ceux qui consultaient les morts, et que c’est vers eux qu’il s’est tourné au moment de sa déchéance.
   
Soyez Bénis, au nom de Jésus-Christ.



05/08/2009
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