MINVIE

MINVIE

SEMINAIRE SUR LE MARIAGE

 

Dans cette catégorie, nous publions des articles sur le mariage chrétien.


LES APOTRES DU DIVORCE

 

Bien aimés dans le Seigneur, après vous avoir parlé de la lettre de divorce ordonnée par Moïse; je viens vous parler  des"Apôtres du divorce" . Qui sont ils?


Ce sont tous ceux qui vivent dans la débauche, bien qu'étant serviteurs et servantes de Dieu, qui refusent de se repentir; qui finissent par divorcer et qui encouragent les gens tout autour d'eux à les suivre sur le chemin de l'abominable trahison du Christ ressuscité. C'est aussi ceux qui,  s'appuyant sur de faux arguments, cherchent à convaincre leur entourage de l'adéquation de leur démarche.

 

Connaissant l'évangile, le prêchant à d'autres, ils se sont faits les ambassadeurs de son contraire; alors que Dieu et Jésus déclarent que l'homme ne doit pas séparer ce que Dieu a joint, les apôtres du divorce travaillent à prouver, qu'ils peuvent justement répudier leur partenaires, quand même ce sont ces  derniers qui subissent  la situation d'infidélité dont parle Moïse.

 

En voulant enlever la paille de l'oeil de leur prochain, tout en laissant séjourner une poutre dans leur propre oeil, les apôtres du divorce développent des hérésies, des théories qui sont de bout en bout opposées à la volonté de Dieu.

 

Exhortons ceux qui autour de nous , se retrouvent dans cette catégorie; dégageons-nous  de ce joug, si nous reconnaissons que nous mêmes étions de ce nombre. Dieu ne veut pas nous perdre; il se souvient du sacrifice cher, payé par Jésus-Christ, qui est venu nous sauver. Mais comment échapperions nous à un si grand salut? en continuant la tête baissée sur ce chemin qui méprise la gloire de Dieu en choisissant de désobéir volontairement aux ordonnances de Dieu.

 

Jésus a été clair: "Celui qui répudie sa femme (j'allais ajouter: quelque soit la faute qu'elle a commise ; et  préciser, surtout si c'est lui qui a commis une faute!!) et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard ; et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère." Marc 10 :11

Or que dit la parole ?:  "  Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères... n'hériteront le royaume de Dieu"

I Corinthiens 6 : 9-10

 

"Celui qui trouble sa maison héritera le vent, et l'insensé sera l'esclave de l'homme au coeur sage;" Proverbe 11 : 29

 

Comment pouvons nous dire que nous attendons le règne glorieux de Christ et vivre comme ceux qui ne le verront jamais? Que le Saint-Esprit nous éclaire.

 

Pasteur Catherine Sombé


27/08/2010
1 Poster un commentaire

LA LETTRE DE DIVORCE

De manière insidieuse, les séparations et le divorce gagnent du terrain parmi les chrétiens, et pour cause? ceux-ci s'alignent derrière le monde pour confesser que si rien ne va plus, il vaut mieux se séparer afin que chacun des conjoints aille "s'épanouir" de son côté; ils disent encore qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné ; ils vont même jusqu'à utiliiser les saintes écritures:  il est permis de divorcer en cas d'infidélité.

 

I- UNE DESOBEISSANCE VOLONTAIRE  NOTOIRE.

 

Au sein même du peuple de Dieu, les recommandations du Seigneur éternel sont volontairement rejetées.  alors qu'il a dit: "Je hais la répudiation" Malachie 2: 14-16 ; ses enfants, et qui plus est ses oints, se livrent allègrement au divorce. Ceci était de l'Ancien Testament, me dira-t-on ; d'accord! mais, même dans le Nouveau Testament, le Christ- Jésus donne un grand enseignement sur cette question; lisons-le :  "Les pharisiens l'abordèrent et, pour l'éprouver, ils lui demandèrent s'il est permis à un homme de répudier sa femme. Il leur répondit : Que vous a prescrit Moïse? Moïse, dirent-ils, a permis d'écire une lettre de divorce et de répudier. Et Jésus leur dit: C'est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a donné ce précepte. Mais au commencement de la création , Dieu fit l'homme et la femme ; c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère , et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint". Lorsqu'ils furent dans la maison, les disciples l'interrogèrent encore là-dessus, Il leur dit : Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard; et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère" Marc 10 : 2-12

 

Dans cet enseignement, Jésus d'une part met en évidence  la dureté du coeur de l'homme, car le divorce aujourd'hui soutendu par la lettre de divorce prescrite par Moïse était en fait l'alternative que Moïse avait trouvé face à l'intransigeance du coeur de l'homme; ce n'était pas la volonté parfaite de Dieu, c'était sa volonté permissive; puisque l'homme ne veut pas entendre raison, calmons-le en lui donnant la permission de répudier sa femme ; et d'autre part, il montre la volonté parfaite de Dieu pour les époux. Ici, il cite tout simplement Dieu le père, en Genèse  1: 27 et Genèse 2 : 24 : Jésus vient redire mot à mot à l'humanité, ce que Dieu a dit depuis le commencement au sujet  du mariage: il n'y a pas l'homme sans la femme, ils deviennent une seule chair par les liens du mariage et ce pour la vie, car Jésus ajoute : que l'homme donc ne sépare pas  ce que Dieu a joint.

D'où vient-il que la même  parole dite  tour à tour par Dieu puis par Jésus-Christ  soit bafouée au profit de la parole de Moïse?

Cela vient du fait que la parole de Moïse dans ce cas arrange tous ceux qui veulent passer d'un mariage à un autre; en feignant de rester fidèle à Dieu. Soyons logiques, gardons nos yeux ouverts : comment pourrons nous nous attaquer à une thèse défendue à la fois par Dieu le Père et par Dieu le Fils et ceci en lui opposant la thèse du serviteur? ne nous souvenons nous pas que Moise a été fidèle dans toute la maison de Dieu comme serviteur, mais que Jésus-Christ y est fidèle comme fils? Nous le savons très bien, la parole du serviteur aura forcément moins de poids que celle de son Seigneur et celle de son maître.

 

Cette désobéissance notoire et volontaire à une ordonnance de Dieu réitérée par Jésus n'est rien d'autre que de la manipulation diabolique, car elle démontre que l'homme se détourne volontairement des graces divines et se met sous le joug de la servitude de Satan ; comment les apôtres du divorce justifieront-ils qu'ils préfèrent écrire une lettre de divorce selon Moïse, alors que Dieu et jésus disent que les deux deviennent une seule chair? comment l'homme peut-il répudier sa propre chair? et de quel droit peut-il décider de ne point tenir comptre de ce que l'homme ne doit pas séparer ce que Dieu a joint?

 

Que l'Esprit Saint nous donne de réaliser que le divorce, le remariage alors que le premier conjoint n'est pas décédé et toutes les conséquences de ces actes irréfléchis sont une hérésie. Agissons pour arrêter ce fléau parmi les chrétiens. Comment?  par amour, grace au pardon et avec la manifestation de l'esprit-saint.

 

(à suivre)

 

Pasteur Catherine SOMBÉ

 

 

 


24/08/2010
1 Poster un commentaire

LA GRÂCE QUE LE SEIGNEUR M'A FAITE

La grâce est une faveur imméritée, que l'on reçoit de Dieu, Parfois, nous ne la reconnaissons pas comme telle et oublions de célébrer le Seigneur. Élisabeth, servante du Seigneur nous donne un exemple impressionnant de cette reconnaissance, elle qui a connu l'opprobre de la stérilité dans son foyer.


I- Avant le temps de grâce, l'opprobre


Lorsqu'un enfant de Dieu est privé d'une certaine grâce; on pense tout de suite au péché qu'il aurait commis; voici un couple dont la justice et l'attachement à Dieu étaient connus de tous, qui souffrait quand même de stérilité.

«Du temps d'Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur, nommé Zacharie, de la classe d'Abia; sa femme était d'entre les filles d'Aaron, et s'appelait Élisabeth. Tous deux étaient justes devant Dieu, observant d'une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur. Ils n'avaient point d'enfants, parce qu'Élisabeth était stérile; et ils étaient l'un et l'autre avancés en âge.» Luc 1 : 5-7

Les hommes étant les mêmes, ce couple a dû subir, comme de nos jours, l'opprobre, la honte, le rejet, les railleries des couples et même des personnes seules sans enfants. Alors qu'ils menaient leur existence de couple stérile, Zacharie l'époux, sacrificateur de son état, eut une visitation angélique pendant son service dans le temple. L'ange Gabriel lui annonça la naissance prochaine d'un enfant mâle dans son foyer.


II- La grâce déprogramme notre cerveau


Lorsque la grâce tant attendue et convoitée arrive, les hommes n'en reviennent pas, et se posent cette question : « Comment est-ce possible? », A l'écoute du message de l'ange, Zacharie réagit comme le commun des hommes, par l'incrédulité. En fait, Zacharie est un homme averti et sage, qui sait qu'après la ménopause il devient difficile voire impossible d'avoir des enfants. L'ange décrète une remise à niveau : «Je suis Gabriel, je me tiens devant Dieu ; j'ai été envoyé pour te parler et t'annoncer cette bonne nouvelle. Et voici, tu seras muet, et tu ne pourras parler jusqu'au jour où ces choses arriveront, parce que tu n'as pas cru à mes paroles, qui s'accompliront en leur temps.»

Luc 1 : 19-20

Zacharie, privé de la liberté d'expression pendant environ dix mois, n'est pas châtié, comme on peut le penser; il suit une remise à niveau. Sachons que certaines « punitions » n'en sont pas aux yeux de l'Éternel; car elles nous permettent de passer un cap. Zacharie devait subir une déprogrammation de son cerveau, quitter les prévisions humaines, pour entrer dans la prophétie divine, l'accepter, y croire, et attendre patiemment qu'elle se réalise, envers et contre tout ce que ses yeux voyaient. Ce mutisme devait l'empêchait de dire d'autre paroles incrédules, lui qui avait déjà dit à Gabriel, « A quoi reconnaîtrai-je cela? Car je suis vieux, et ma femme est avancée en âge. » Luc 1 : 18. Zacharie n'avait pas compris que lorsque Dieu dit une chose de sa bouche, elle existe déjà, et n'attend que son temps pour s'accomplir. Nous sommes comme lui à bien des égards; acceptons de laisser déprogrammer notre cerveau, afin d'atteindre une céleste programmation, conforme à la promesse annoncée.


III- G comme grâce, grandiose, glorieuse


La grâce venant du trône de Dieu est grandiose et glorieuse! Plusieurs couples faisaient des enfants; mais rarement l'itinéraire de la vie d'un enfant était prédit avant même sa conception comme ce fut le cas pour le bébé de Zacharie et Élisabeth. Une puissante et divine vocation ; en effet, l'ange avait dit:

« Ne crains point Zacharie ; car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t'enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l'Esprit-Saint dès le sein de sa mère; il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu; il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Élie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé » Luc 1 : 13-17


C'était en effet trop beau, pour que Zacharie y ajoute facilement foi. Voilà ce que peuvent faire le zèle de l'Éternel et son amour pour son peuple. Pries-tu comme Zacharie pour obtenir une grâce? Vois grand, car elle sera bien plus grande que ne peut penser l'esprit de l'homme! Sois béni(e)!


IV- C'est la grâce que le Seigneur m'a faite.


Élisabeth qui reçoit le message de l'ange par le langage des signes devenu le mode d'expression de son mari, comprend mieux la grâce qui leur est donnée. Devenue enceinte, au lieu de se montrer comme le font les femmes qui ont attendu longtemps d'avoir une maternité, elle se cache!! Oui, aux yeux des hommes qui l'ont tant de fois humiliée, elle se cache, préférant passer cinq mois d'intimité avec son Seigneur.

Qu'a-t-elle fait pendant ce temps? Elle a vécu comme au ciel, dans la présence du Seigneur, le louant et l'adorant sans cesse! C'était sa façon de manifester sa reconnaissance; c'est pourquoi elle dira: « C'est la grâce que le Seigneur m'a faite, quand il a jeté les yeux sur moi pour ôter mon opprobre parmi les hommes, » Luc 1 : 25


Comme Élisabeth, sache prendre un temps de qualité devant Dieu, pour le célébrer chaque fois que tu reçois une grâce de sa part.


ALLÉLUIA!!!



Pasteur Catherine SOMBÉ


11/04/2010
1 Poster un commentaire

LE TEMPS DE LA BENEDICTION


Catherine Ngefan                                                          Octobre 2005



I Samuel 2 : 18 - 21


Après la naissance de Samuel, Anne et Elkana ont continué à « monter (à Silo) pour offrir le sacrifice annuel ».
Nous ne savons pas le nombre d'années que cela a duré, mais le verset 18 nous dit : « Samuel faisait le service devant l'Eternel, et cet enfant était revêtu d'un éphod de lin. »
Un enfant de quel âge ? nul ne sait ; on peut cependant penser que c'était déjà un grand garçon, car d'une part, ses parents l'avaient emmené à Eli juste après son sevrage ; sachant d'autre part qu'un jour devant l'Eternel c'est comme mille ans…Puis un jour, selon le verset 20 : « Eli bénit Elkana et sa femme, en disant : Que l'Eternel te fasse avoir des enfants de cette femme, pour remplacer celui qu'elle a prêté à l'Eternel.»

Les frères et sœurs de Samuel.


Avoir le courage de prêter à l'Eternel le seul enfant qu'on lui a demandé avec larmes pendant des années, c'est une grâce !
Anne se contentait de savoir que son fils est au service de l'Eternel, et s'en occupait de loin, en lui offrant une petite robe chaque année ; mais Dieu lui réservait mieux : il a fallu attendre :

1. La bénédiction d'Eli : La notion de patience est très importante dans la marche chrétienne car, lorsque nous désirons que les promesses du Seigneur s'accomplissent rapidement, Il prend son temps, pour amener à maturité, ce qui plus tard fera notre joie parfaite. Il nous accorde même quelque fois de voir des prémisses, mais c'est une introduction, un début de la grande bénédiction promise. Anne, l'ex-stérile, se contentait d'avoir un fils, mais il lui fallait attendre la suite du miracle : une parole, une déclaration, venant d'une bouche autorisée, qui pour cela agit de la part de Dieu lui-même, qui a tout créé par la parole. Tu as besoin d'un Eli dans ta vie ; mais attention, ne cours pas dans tous les sens pour le chercher, laisse toi conduire par le Saint-Esprit. En fait, on ne voit plus Anne demandant d'autres enfants à Dieu, mais le processus suivait son cours.  

2. Le temps marqué : Combien d'années se sont écoulées entre la déclaration d'Eli et la prochaine grossesse d'Anne ? nul ne sait ; seulement, il est écrit : verset 21 « Lorsque l'Eternel eut visité Anne, elle devint enceinte, et elle enfanta trois fils et deux filles … ».On dirait qu'elle avait fait des quintuplés, mais non ! car, lorsque le Saint-Esprit était descendu sur Anne à silo, elle avait dit, dans sa prière relatée dans : I Samuel 2 : 1-10 , au verset 5 « …même la stérile enfante sept fois… ». En réalité donc, Anne savait, depuis qu'elle avait donné naissance à Samuel, qu'elle enfanterait au moins six autres enfants ; l'Eternel lui en a donné cinq.

3. La force du lien conjugal : La prière d'Anne se termine au verset 10, et  voici le verset 11 : « Elkana s'en alla dans sa maison à Rama et l'enfant fut au service de l'Eternel, devant le sacrificateur Eli. » Je ne pense pas qu'Elkana aurait laissé sa femme à Silo; je comprends simplement que dans le but de donner toute sa valeur à la déclaration divine selon laquelle les deux deviendront une seule chair par le mariage, Elkana est mis pour Elkana et Anne ; et par conséquent, il est clair que les promesses attendues dans un couple ne se réalisent que lorsque l'harmonie est réelle au sein du dit couple.

Bonne méditation, et bonne fêtes des parents.


02/11/2009
1 Poster un commentaire

LA COMMUNICATION AU SEIN DU COUPLE



«Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus ?» Amos 3 : 3

Convenir de quelque chose, c'est décider d'accomplir cette chose. La communication au sein du couple  est indispensable, les époux étant appelés à marcher ensemble pendant la durée de leur vie. La première épître de Pierre nous montre les éléments de cette convention. Au chapitre trois, elle présente tour à tour la part de la femme, puis celle du mari.

I. La conduite de la femme : I Pierre 3 : 1-6

Versets 1-2 : La soumission au mari, un mode de communication sans parole, à travers le comportement de la femme cherchant à communiquer le message du salut à son mari qui n'obéit pas à la parole de Dieu. Ces maris qui n'obéissent pas à la parole  peuvent être non croyants, mais surtout croyants. En effet, la désobéissance est le refus de se soumettre à un principe ou un précepte bien connu. La femme chrétienne doit donc pour gagner un tel mari, vivre d'une manière chaste et réservée.

Ce langage sans paroles sera plus éloquent que plusieurs prédications.

Versets 3-4 : La double parure féminine

La femme doit être parée de l'extérieur et de l'intérieur. La parure extérieure qui consiste en tout ce qui est visible à l'œil ne participe pas à cette communication muette. Ce verset 3 a souvent été mal interprété, au point où certains prédicateurs semblaient dire aux femmes de ne pas prendre soin d'elles, alors que le message contenu dans ce verset est que les femmes ne devaient pas faire de leur parure extérieure le point focal de leur vie, mais qu'elles doivent travailler, veiller sur la parure intérieure et cachée dans le cœur : la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible. La douceur et la paix sont deux quartiers du fruit de l'Esprit ; ce qui m'amène à dire que ce cours sur le mariage doit comporter un chapitre sur le Saint-Esprit, sa réception et son rôle dans cette vie de couple que Dieu veut harmonieuse. Lorsque le Saint-Esprit sera dans le cœur des époux, ils communiqueront selon Dieu qui nous a fait savoir que « C'est de l'abondance du cœur que la bouche parle »

Recherchons le Saint-Esprit car s'il est absent dans nos vies ou s'il est peu abondant dans nos cœurs, nous ne parlerons et ne communiquerons qu'en fonction de ce qui abonde dans nos cœurs.
Mariés ou fiancés, c'est le moment de nous examiner en toute sincérité pour savoir ce qui abonde réellement dans nos cœurs : l'Esprit de Dieu, un esprit doux et paisible, ou un esprit dominateur, malin, rusé, cherchant à assujettir  ou à tirer profit de notre conjoint ?

Versets 5-6 : Femmes, filles de Sara

« Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes sui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara qui obéissait à Abraham et l'appelait  son seigneur. C'est d'elle que vous êtes devenus les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte. » I Pierre 3 : 5-6

Douceur et paix sont d'un grand prix aux yeux du Seigneur ; ce sont les vertus qui alimentent une communication de qualité. Elles constituaient la parure des femmes d'antan, parure qui leur permettait à la fois d'espérer en Dieu, et de rester soumises à leurs maris. Que sont devenues ces valeurs ? Les femmes de notre génération possèdent elles encore cette parure ? ou tout  au moins la recherchent  elles ? la violence verbale n'a-t-elle pas remplacé la douceur ?
Nous cherchons parfois des titres, des distinctions, mais nous ne saisissons pas celles que Dieu nous accorde. En effet, dans ce texte, l'Eternel par la plume de l'apôtre Pierre nous appelle les filles de Sara, celle qui obéissait à son mari et l'appelait son seigneur.

Comment appelle-tu ton conjoint ?

La communication au sein du couple passe par l'obéissance au mari et par l'usage d'un petit nom doux et expressif. Lorsque l'amour domine dans un couple, cette obéissance est mutuelle. Le petit nom peut être le même ou distinct. A cause de l'influence du nom sur celui qui le porte, évitons d'utiliser celui de bébé, qui infantilise le mari, et est une copie servile de ce qui se fait dans le monde, faute de perception ou manque d'inspiration ? la Bible reste notre référence : voyons le contraste entre bébé et seigneur, pour désigner son époux. Inspirons nous du Cantique des cantiques : 4 :1 ;  4 : 12 ; 5 : 2 ; 6 : 8-9 ; 7 : 7 ; l'époux appelle son épouse : son amie, sa source fermée, son jardin fermé, sa fontaine scellée, ma colombe, ma parfaite ; mon amour … et la femme dit de son homme : 5 : 6 ; 5 : 16 : mon bien-aimé, mon ami.
Abigaïl, veuve de Nabal  deviendra la femme de David, et elle l'appellera son seigneur : I Samuel 25 : 40-42.    
    
    Des femmes qui font ce qui est bien

    Nous sommes devenues des filles de Sara en faisant ce qui est bien. La notion du bien  est très étendue, si nous considérons le cas de la femme vertueuse du Proverbe 31, le bien qu'elle fait est décrit entre les versets 12 à 27 ; et le verset 11 précise que « le cœur de son mari a confiance en elle » cette confiance doit être mutuelle au sein du couple ; c'est parce que les époux se font confiance qu'ils se parlent à cœur ouvert, librement. Notre mère Sara fut donc une femme vertueuse ; et Dieu voit en chacune nous une femme vertueuse potentielle. Saisissons cette grâce et évoluons dans la communication sans nous laisser troubler par aucune crainte ; ce sera nous acheminer vers l'amour parfait, qui bannit la crainte. Il est vrai que la crainte dans le cœur de certaines femmes provient de leur vécu auprès de leur mari : dureté, rejet… Quelle doit être conduite du mari au sein du couple ?

II- L'attitude du mari.  I Pierre 3 : 7

« Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible ; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. »

La double nature de la sagesse

Autant la douceur et la paix doivent caractériser la femme, la sagesse et l'honneur doivent dicter la conduite de l'homme au sein du foyer. L'apôtre Jacques définit la sagesse comme dotée d'une double nature : l'une terrestre et l'autre d'en haut ; il dit : « Lequel d'entre vous est sage et intelligent ? Qu'il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Cette sagesse n'est point celle qui vient d'en haut ; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. La sagesse d'en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d'hypocrisie. Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix » Jacques 3 : 13-18

La sagesse que Dieu recommande au mari inclut la douceur conseillée à la femme, et tout doit se faire dans la paix Dieu en effet regarde les époux comme ayant les mêmes  droits et les mêmes devoirs. Comme naturellement l'homme est plus attiré par la sagesse terrestre, charnelle et diabolique, qui génère la duplicité et l'hypocrisie, Dieu le met en garde contre les conséquences de l'usage de cette sagesse là, et lui recommande celle qui est d'en haut, cette sagesse empreinte de pureté, de paix, de modération, il faut noter que certains questions qui finissent par devenir le point central de la discorde au sein du couple auraient pu être résolues s'il y avait eu de la modération dans les propos et les actes des conjoints.

Un mari qui honore sa femme

Le Seigneur demande au mari d'honorer sa femme. Cela implique dire du bien de sa femme, et non la dénigrer sans cesse. Un bon exemple nous est donné par le mari de la femme vertueuse, qui se lève et donne des louanges à sa femme : « Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes. » Proverbe 31 : 29. Le mari doit veiller sur ce qu'il dit de sa femme ; est-ce toujours des propos dévalorisants ? Repentez-vous !
Honorer sa femme, c'est prendre soin d'elle, comme dans cette histoire que le prophète Nathan raconte à David :
II Samuel 12 : 1-3  « L'Eternel envoya Nathan vers David. Et Nathan vint à lui, et lui dit : Il y avait dans une ville deux hommes, l'un riche et l'autre pauvre. Le riche avait des brebis et des bœufs en très grand nombre. Le pauvre n'avait rien du tout qu'une petite brebis, qu'il avait achetée ; il la nourrissait, et elle grandissait chez lui avec ses enfants ; elle mangeait de son pain, buvait dans sa coupe, dormait sur son sein, et il la regardait comme sa fille »
Voilà comment le mari doit traiter sa femme, car en fait Nathan parlait bien de Bath-Shéba, la seule brebis d'Urie. Au sein même du modèle de la modernité qui a défini de nouvelles règles pour les unions, pour ne pas parler du mariage, le chrétien doit faire attention pour ne pas s'attirer une malédiction, car une épouse qui prend soin d'elle-même est plutôt dans l'opprobre, selon Esaie 4 : 1  « Et sept femmes saisiront en ce jour un seul homme, et diront : Nous mangerons notre pain, et nous nous vêtirons de nos habits ; fais-nous seulement porter ton nom ! Enlève notre opprobre ! » Certaines femmes sont la seule épouse de leur mari mais se retrouvent dans cette situation ; c'est elles qui pourvoient à tous les besoins de la famille ; cela n'est pas conforme à la volonté de Dieu.

Remarque : Un temps pour toute chose

Les époux doivent savoir ce que dit la parole de Dieu ; certaines incompréhensions au sein du foyer naissent de l'interprétation du   conseil de l'apôtre Paul « La femme n'a pas autorité sur son corps, mais c'est le mari ; et pareillement, le mari n'a pas autorité sur son corps, mais c'est la femme »
I Corinthiens 7 : 4 partant de cette affirmation, l'un des conjoints peut vouloir que l'autre soit toujours à disposition, alors que ce dernier a décidé de jeûner et prier. Une telle situation dénote un malaise par rapport à la communication dans le foyer ;  car si jeûner et prier représentent une bonne attitude spirituelle, se rapportant au conseil de l'Ecclésiaste 3 : 5 « Il y a un temps pour tout, un temps pour embrasser, un temps pour s'éloigner des embrassements », afin de se consacrer à Dieu, c'est collégialement que les époux doivent définir le temps du retrait, selon la suite même du conseil de l'apôtre Paul ; I Corinthiens 7 : 5-6.

III- Les effets  d'une communication effective

Lorsque des époux communiquent vraiment, leur communication produit des effets qui peuvent être positifs ou négatifs.

     Des effets positifs : Une communication qui a produit le bien –être :

Genèse 18 : 6-10 Abraham parle à Sara, et ils offrent un festin aux trois hommes qui étaient des anges ; l'un des trois annonce que Sara aura un fils l'année suivante. Quelle grâce !
 II Rois 4 : 8-12.  La sunnamite  parle à son mari et les deux décident de construire une chambre haute pour le prophète Elisée ; de ce bienfait, proviendra la solution de leur problème de stérilité : ils auront un enfant.
II Rois 5 : 1-5 : Mme Naaman parle à son mari ; lui rapportant l'information donnée par leur servante juive ; Naaman se rend en Israël et est effectivement guéri par l'ordonnance du prophète Elisée.
Esther 8 : 1-3 La reine Esther parle à son mari le roi Assuérus et elle obtient la délivrance de son peuple qui avait été condamné par Haman.

    Des effets négatifs : Une communication qui a entraîné la mort :

Jézabel parle à son mari le roi Achab, et cause la mort de Naboth ; elle-même mourra à cause de ce crime.
Actes 5 : Ananias et Saphira sa femme s'entendent pour garder une partie du prix du champ vendu ; ce mensonge entraîne leur mort respective, à intervalle de trois heures.
Esther 5 : 14 Zéresch parle à son mari Haman, lui conseillant de préparer un bois pour y pendre Mardochée ; c'est Haman lui-même qui y sera pendu.

IV- Le silence vis-à-vis du partenaire : une communication intense avec Dieu

S'il est recommandé à l'homme de ne pas dire certaines choses à la femme  qui
se couche sur sa poitrine, la communication telle que nous l'avons décrite sous entend que les époux partagent tout ; il est cependant arrivé que le mari ou la femme pose certains actes sans en informer son conjoint. Cela s'est produit alors que le partenaire en question avait une communication supérieure avec l'Eternel des armées, pour le bien-être de la famille.

Abigail et Nabal  I Samuel 25 :18-20 : Abigaïl va à la rencontre de David et ne dit rien à Nabal son mari, qui était si méchant que l'on ne pouvait lui parler. Par ce geste, Abigaïl réussit à sauver la maison de Nabal, seul Nabal meurt.
Rébecca et Isaac Genèse 27 : 6-17 : Rebecca décide seule d'user de ruse pour que Isaac bénisse Jacob à la place d'Esau, parce qu'elle se souvenait des paroles de l'Eternel quand ses enfants étaient encore dans son sein.
Joseph et Marie Matthieu 2 : 13-15 Quand Joseph reçoit l'ordre d'amener Marie et Jésus en Egypte, il ne dit rien à Marie,  il pose l'acte.

Que l'Esprit Saint éclaire davantage nos cœurs, pour que ces enseignements y soient bien reçus et nous permettent d'entretenir une communication fructueuse au sein de nos foyers, en évitant les querelles, la pire des formes de communication : Genèse 30 : 1-2 : Rachel se querelle avec Jacob son mari, parce qu'elle n'a pas d'enfants.

 Soyez bénis.
 
        Pasteur Catherine SOMBÉ


29/10/2009
1 Poster un commentaire